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En 2012, fonte record des glaces arctiques et émissions de CO² en hausse

C'est même la huitième ou neuvième année la plus chaude depuis 1850, selon le rapport annuel sur le climat de l'agence américaine NOAA, publié mardi 6 août.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un glacier dans la baie de Disko, au Groenland, photographié le 19 juin 2013. (PHILIP LEE HARVEY / CULTURA CREATIVE / AFP)

2012 a compté parmi les dix années les plus chaudes sur la planète depuis 1850, selon le dernier rapport annuel sur le climat, publié par l'agence américaine NOAA, mardi 6 août. Cela s'est traduit par une fonte record des glaces arctiques et des émissions sans précédent de dioxyde de carbone (CO²).

"Notre planète continue à se réchauffer", a déclaré Kathryn Sullivan, l'administratrice par intérim de l'agence. Le premier semestre de l'année 2013 est aussi le septième le plus chaud jamais enregistré. 

Les glaces de l'Arctique fondent

L'étendue des glaces dans l'Océan arctique est tombée à 3,41 millions de km², soit 18% de moins que le précédent record en 2007. Au Groenland, la calotte glaciaire s'est réduite à un niveau record en juillet 2012, alors que 97% de l'étendue de glace a montré des signes de fonte. "La température globale dans l'Arctique augmente deux fois plus vite que dans le reste du monde", a souligné Jackie Ritcher-Menge, ingénieur du génie civil dans l'armée américaine qui a participé à ce rapport.

Seule donnée encourageante, le climat a été stable dans l'Antarctique en 2012 et l'étendue de glace a atteint un record en septembre 2012 depuis 1978.

Le niveau des océans atteint son record

Le niveau des océans a aussi atteint un record en 2012. Ils montent désormais de 3,2 millimètres par an depuis vingt ans, soulignent les scientifiques. Avec la montée des températures qui entraîne une plus forte évaporation, les eaux océaniques voient leur teneur en sel augmenter.

La concentration en CO² augmente

Autre inquiétude, la concentration en CO² dans l'atmosphère a dépassé pour la première fois le seuil critique des 400 parts par million (ppm) au printemps 2012, dans sept des treize observatoires arctiques. Ce niveau est jugé dangereux par les scientifiques car il pourrait marquer le début d'un point de non-retour dans le réchauffement terrestre.

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