Environnement : l’agriculture régénérative, pour une production raisonnable et économe
À Guipavas (Finistère), Nicolas Hallégouët, producteur de pommes de terre, est un agriculteur heureux. Il y a 20 ans, avec son frère Roland, ils se sont lancés dans l’agriculture régénérative. Pour protéger son terrain, il plante du trèfle, qui régule l’humidité. "En été, ça permet d’abord de faire un vrai parasol pour le sol. L’hiver, ça fait le parapluie. Ça gère à la fois le manque d’eau en été et les excès d’eau en hiver", explique-t-il.
Moins de temps sur les machines
Dans ce champ, la récolte de blé et pommes de terre se succède. La récolte précédente de blé sert d’engrais naturel pour la culture actuelle de pommes de terre. L’exploitation regroupe 33 hectares de culture. Les principales productions sont la pomme de terre et l’échalote. Le terrain ne se dégrade jamais, donc pas besoin de fertilisant. Avec l’agriculture régénérative, ils ont divisé par trois le nombre d’heures passées sur les machines, autant d’économies sur les factures de carburants. Tous les jours, les deux frères vendent près de 750 kilos de leur production.
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