Environnement : les pépiniéristes débordés par les demandes des communes
Trois cents hectares d'exploitation, dont la moitié est utilisée en permanence pour produire des arbres. Pourtant, ce pépiniériste charentais ne parvient pas à répondre à la demande croissante de ses clients. Sur sa parcelle plantée en 2022, il ne reste presque déjà plus de stock. "La pression est de plus en plus forte en termes de demande. Aujourd'hui, ce n'est plus 50 %, mais c'est plus que 10 % des arbres qui restent pour continuer la vente, d'où la diminution progressive des stocks en pépinières", explique Antoine Daganaud, codirigeant des "Pépinières charentaises".
Impossible de produire plus vite
Une vingtaine d'espèces sont en tensions et il est impossible de les produire plus vite, puisqu'il faut en moyenne 10 ans pour faire pousser un arbre, et plusieurs jours de préparation avant la livraison. Depuis plusieurs années, de nombreuses communes investissent massivement dans la plantation d'arbres. C'est le cas notamment de l'agglomération de Poitiers (Vienne). "On plante des arbres dans une démarche d'optimisation de la qualité de l'air, des îlots de fraîcheur, de la biodiversité, de la captation carbone, du paysage, d'une certaine dimension alimentaire par le biais des forêts comestibles", précise Vincent Pellerin, responsable du patrimoine arboré du Grand Poitiers (Vienne).
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