La ministre de l'Ecologie a présenté mercredi un plan national d'adaptation aux dérèglements climatiques
Ce plan sur cinq ans, le premier du genre adopté par un pays de l'UE, comprend plus de 230 mesures.
Il établit un catalogue de mesures et de recommandations pour l'agriculture, la gestion de l'eau et des forêts, les transports, la prévention des catastrophes comme les inondations, ou encore l'adaptation du tourisme à la nouvelle donne climatique.
Pour le seul exemple de l'eau, le plan de la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet reprend l'idée d'une réduction de la consommation de 20 % d'ici 2020, par des aides pour récupérer l'eau de pluie, réutiliser les eaux usées traitées, améliorer les performance des tours réfrigérantes des centrales nucléaires ou encore mieux détecter les fuites sur les réseaux d'approvisionnement en eau potable. Ces dernières sont actuellement responsables de 25 % des pertes de ce liquide naturel.
Côté santé, les hausses de températures vont favoriser le développement d'insectes, de micro-organismes producteurs de toxines et de pollens allergisants. La création d'un groupe de veille santé-climat devra alerter les pouvoirs publics sur les situations critiques.
Tirant les enseignements de la canicule de 2003, qui avait provoqué des déformations de rails, le plan se penche sur l'adaptation des infrastructures de transports avec la mise en place, entre autres, d'une méthodologie d'évaluation de la vulnérabilité des réseaux.
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