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Le président français a proposé jeudi à Tokyo une réunion des autorités nucléaires des pays du G20 en mai à Paris

Il s'agira de "définir une norme de sûreté nucléaire internationale", a déclaré Nicolas Sarkozy lors d'un discours devant la communauté française à l'ambassade de France.Il est arrivé jeudi à Tokyo, pour une brève visite de "solidarité" trois semaines après le séisme et le tsunami qui ont ravagé le nord-est du pays.
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Nicolas Sarkozy (le 25 mars 2011 à Bruxelles) (AFP - LIONEL BONAVENTURE)

Il s'agira de "définir une norme de sûreté nucléaire internationale", a déclaré Nicolas Sarkozy lors d'un discours devant la communauté française à l'ambassade de France.

Il est arrivé jeudi à Tokyo, pour une brève visite de "solidarité" trois semaines après le séisme et le tsunami qui ont ravagé le nord-est du pays.

"Il est absolument anormal que ces normes internationales de sûreté n'existent pas", a estimé Nicolas Sarkozy.

Il devait s'entretenir avec le Premier ministre nippon, Naoto Kan, avant de rentrer à Paris.

A Tokyo, le président français est accompagné de la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Celle-ci restera sur place de jeudi à samedi pour "recueillir leurs besoins auprès des Japonais". Le séjour de la ministre doit aussi permettre "de cibler au plus près l'expertise qu'on peut leur apporter".

Pour ce faire, Nathalie Kosciusko-Morizet sera elle-même accompagné des dirigeants du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et de l'Autorité de sûreté nucléaire.

Anne Lauvergeon d'Areva à Tokyo mercredi
La présidente d'Areva Anne Lauvergeon ainsi que cinq experts du groupe nucléaire public se sont rendus au Japon pour porter assistance à Tepco, l'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima, a indiqué Areva mardi. "Cinq experts du groupe rejoignent les équipes d'Areva Japon afin d'analyser l'aide susceptible d'être apportée à Tepco dans le cadre de la gestion de crise à la centrale de Fukushima".

Les experts sont spécialisés dans la décontamination des effluents radioactifs et la gestion des piscines d'entreposage des combustibles usés. La délégation d'Areva a été reçue mercredi au Miti, le ministère japonais de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie et rencontrera le numéro 2 de Tepco.

Tokyo a demandé de l'aide à la France
Le ministre français de l'Industrie Eric Besson avait annoncé lundi que l'opérateur privé nippon avait demandé l'aide d'EDF, d'Areva et du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) durant le week-end. "La situation est extrêmement critique, extrêmement sérieuse. Je vois bien que l'opérateur Tepco n'a pas réussi depuis huit jours à stabiliser la situation", avait dit Eric Besson sur RTL.

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