Le Rhône pollué au pyralène
"Le pyralène, c'est comme l'amiante", explique Saveria Lemière, porte-parole de la direction de l’entreprise Tredi à Saint-Vulbas, dans l’Ain. "Dans les années 1930, c'était un produit miracle et il y en avait dans la colle, les joints, les papiers peints... On en retrouve aujourd'hui partout." L’usine, spécialisée dans la décontamination de transformateurs au pyralène, reconnaît qu’elle rejette des quantités de ce produit toxique dans le fleuve du Rhône depuis 1985. Mais elle affirme que les quantités concernées ont "toujours" été "inférieures aux normes légales fixées". Même après une modification de la norme autorisée, en 2005. L'entreprise a toutefois décidé de ne pas participer au comité de pilotage.
La pêche a été interdite dans le Rhône sur pratiquement toute la longueur du fleuve, du nord de Lyon à Marseille. Depuis le barrage de Sault-Brenaz dans l'Ain à la Méditerranée très exactement, du fait d'une contamination aux polychlorobiphényles (PCB), plus connus sous le nom de pyralène.
_ L'usage des PCB est limité, jusqu'en 2010, aux anciens systèmes clos comme les condensateurs électriques et les transformateurs.
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