Mégabassines : utiliser ou non des réserves d’eau, un débat chez les agriculteurs
Pas question de s’approcher. Mercredi 17 juillet, les gendarmes surveillent les alentours de la mégabassines de Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres), utilisée par cinq exploitations agricoles. Pour David Paillat, agriculteur, elle est la garantie d’avoir de l’eau même pendant la sécheresse durant l’été. "La plantation de haricots nécessite beaucoup d’euros dès la mise en place. (…) Le fait de sécuriser en eau sécurise aussi le résultat", explique-t-il.
Un changement de culture
À une vingtaine de kilomètres de là, Luc Suret a opté pour une autre méthode. Il pompe dans la nappe phréatique ponctuellement selon ses besoins. Avec la pluie de ce début d’année, ses parcelles n’ont pas besoin d’arrosage. Lui a changé de culture et évite celles qui nécessitent trop d’eau. "C’est juste adapter notre production à ce que souhaite la société, c’est-à-dire des aliments sains, équilibrés, variés", indique-t-il. Deux exploitations, deux modèles agricoles avec, au cœur du débat, le partage de l’eau et l’adaptation au changement climatique.
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