Par précaution face au risque nucléaire au Japon, la France reconstitue les stocks de pastilles d'iode en outre-mer
La France va "remettre à niveau les réserves de comprimés d'iode à Wallis-et-Futuna, en Polynésie, en Nouvelle-Calédonie et à Saint-Pierre-et-Miquelon", sans distribuer ces pastilles pour l'instant, a précisé le ministère de l'Outre-Mer.
Au stade actuel, il n'y a aucune retombée radioactive sur des territoires français, a insisté mercredi NKM.
"Tout ceci est en cours de modélisation et les alertes nécessaires seront données s'il y avait lieu", a déclaré La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, à l'Assemblée nationale, lors d'une réunion sur la crise nucléaire.
"Si on va au bout du scénario catastrophe (...), il peut y avoir des retombées dans une large partie de l'hémisphère Nord, y compris dans de petites proportions en France métropolitaine", a-t-elle expliqué.
"Ce ne seront jamais des choses, des niveaux de retombées qui poseraient un problème sanitaire. Elles seraient mesurées, rendues publiques en toute transparence", a-t-elle assuré.
En ce qui concerne l'Outre-Mer, les territoires du Pacifique Sud ne sont pas les premiers concernés en raison des vents. Mais, a-t-elle dit, "ça ne veut pas dire qu'il faut s'alarmer pour Saint-Pierre-et-Miquelon".
L'iode peut prévenir le cancer de la thyroïde en cas d'exposition radioactive lors d'un accident nucléaire.
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