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Fraude : le trafic florissant du glyphosate sur internet

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Fraude : le trafic florissant du glyphosate sur internet
Article rédigé par France 2 - O. Longueval, M. Barrois, F. Motila, M. Dawance, C. Brigand, E. Noël
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Les particuliers n’ont plus l’autorisation d’utiliser du glyphosate depuis le mois de janvier 2019. Mais en ligne, le trafic s’organise.

Les désherbants à base de glyphosate sont interdits à la vente pour les particuliers, car jugés dangereux. La mesure est entrée en vigueur en 2019. Pourtant sur internet, le glyphosate alimente un vaste trafic. Les annonces prolifèrent. Sur une plateforme de commerce en ligne, un vendeur le propose à 55 euros le litre. Lors de la rencontre, sur un parking, il affirme se débarrasser du stock de son grand-père, un agriculteur à la retraite. En France, les particuliers et les collectivités n’ont pas le droit d’utiliser le glyphosate. 

Pas de restriction en Espagne

En Espagne, il n’existe en revanche aucune restriction dans la plupart des régions. La situation a été exploitée par un Français, aujourd’hui poursuivi par la justice. Il achetait l’herbicide en Espagne depuis la Thaïlande, pour le faire livrer en France par colis. Montant des gains ? Près de 170 000 euros en un peu plus d’un an. Comment mettre fin à ce commerce illégal d’ampleur ? "Si on l’interdisait complètement au niveau européen, pour les professionnels, les agriculteurs et pour les amateurs, on aurait probablement moins de trafic, et ce serait plus difficile d’aller se fournir ailleurs", commente Nadine Lauverjat, déléguée générale de "Générations futures". 

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