Philippines : la population tente de fuir Tacloban
Sauve-qui-peut général à l'aéroport de Tacloban. La
population tente de quitter l'île. Une femme a atteint le tarmac avec son bébé
de trois jours dans les bras. Elle part en "charter" militaire pour Manille, la
capitale. Un homme et ses quatre enfants cherchent toujours une issue. Il était
cuisinier au Qatar, sa femme libraire à Tacloban. Il a décidé de s'en aller à
cause des risques d'épidémies.
Obtenir une carte d'embarquement, c'est un parcours du
combattant
Mais pour pouvoir embarquer, il faut être sur une liste. "Je
veux mettre ma famille à l'abri, ma femme, mes enfants, je veux les
protéger " explique l'homme.
Pour obtenir une carte d'embarquement, c'est un parcours du
combattant. Prioritaires, tout un couvent de sœurs franciscaines embarquent
avec leur doyenne en chaise roulantes, 21 membres d'une même famille
suivent.
Devant l'aéroport, un spectacle terrible
Entre deux barrières métalliques, les autres, très nombreux sur
500 mètres, attendent avec les enfants qui demandent de l'eau et se partagent
les biscuits.
Devant l'aéroport, un
spectacle terrible : une vingtaine de body-bags sur le sol, des sacs en
plastique contenant des cadavres, des gens qui habitent dans la carcasse d'un
autobus, une demi-douzaine de cercueils, et un camp militaire.
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