La gauche radicale secoue la politique espagnole

La gauche radicale a rassemblé près de 32% des suffrages à Madrid, tandis qu'à Barcelone, l'alliance formée autour du parti anti-expulsions immobilières semble désormais incontournable pour diriger la ville. "Les tractations vont débuter ce matin", rapporte le journaliste de France 2, Franck Genauzeau, en direct de Madrid. Ces tractations ont pour but d'établir des majorités.

Des partis débutants

"Elles seront particulièrement intenses dans les deux grandes villes espagnoles Madrid et Barcelone. A Barcelone la liste soutenue par Podemos est arrivée en tête mais il lui faudra des alliances et des soutiens pour diriger. A Madrid, où la liste Podemos est arrivée deuxième, c'est la même chose. La candidate peut espérer s'asseoir dans le siège du maire", analyse le journaliste.
Ces nouveaux élus sont pour la plupart des débutants. "Il y a quelques mois, ils ne faisaient pas encore de politique, à l'image du parti Podemos qui n'existait pas il y a encore un an et demi", explique Franck Genauzeau.