Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez renonce à démissionner après l'ouverture d'une enquête pour corruption visant son épouse

Le dirigeant avait annoncé, quelques jours plus tôt, "réfléchir" à une démission.
Article rédigé par franceinfo
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Pedro Sanchez au Congrès des députés à Madrid, la capitale espagnole, le 14 mars 2024. (PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP)

Fin du suspense. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a annoncé, lundi 29 avril, avoir décidé de rester à son poste. Le dirigeant, au pouvoir depuis 2018, avait annoncé "réfléchir" à démissionner après l'ouverture, mercredi, d'une enquête contre son épouse pour "trafic d'influence et corruption". La plainte a été déposée par l'association Manos limpias ("Mains propres" en français), proche de l'extrême droite.

"J'assume la décision de continuer, avec plus de force si possible. Il ne s'agit pas du destin d'un dirigeant en particulier. Il s'agit de décider quel type de société nous voulons être", a déclaré Pedro Sanchez lors d'une allocution. Notre pays a besoin de cette réflexion. Cela fait trop longtemps que nous laissons la boue contaminer notre vie publique." "Les maux qui nous affligent s’inscrivent dans un mouvement mondial, a-t-il jugé. Montrons au monde comment la démocratie est défendue."

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