Les députés vont adopter définitivement mercredi par un ultime vote de l'Assemblée le projet de loi controversé sur le renseignement.
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a déclaré craindre, mercredi 24 juin, des "amalgames", compte tenu de la date choisie pour les révélations de Libération et de Mediapart sur les écoutes menées par les Etats-Unis à l'encontre de trois présidents français.
Les députés vont adopter définitivement mercredi par un ultime vote de l'Assemblée le projet de loi controversé sur le renseignement, défendu notamment au nom de la lutte antiterroriste par le gouvernement.
Pas de surveillance généralisée selon le ministre
"La date choisie pour rendre ces informations publiques peut laisser craindre des amalgames entre les pratiques de certains services étrangers et le contenu de projet de loi sur le renseignement", a déclaré le ministre de l'Intérieur lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. "On peut d'ailleurs (...) se demander si un tel amalgame ne serait pas recherché, au moment où nous examinons ce texte."
"Il me faut donc une nouvelle fois le réaffirmer solennellement, avant le vote, et devant vous, le projet de loi sur le renseignement n'autorise pas la surveillance généralisée, mais, bien au contraire, il l'interdit", a lancé le ministre. Le projet est pourtant la cible de critiques sur le risque de "surveillance de masse".
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