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Et pendant ce temps en Thaïlande…

…ce sont au total onze personnes - trois paramilitaires, quatre ouvriers d'une plantation de caoutchouc, deux musulmans et deux vendeurs de légumes - qui ont été tuées le même jour à Narathiwat, au sud de la Thaïlande.
Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des policiers thaïlandais inspectent le site où deux paramilitaires ont été tués dans le district de Ra-Ngae, au centre de la  province de Narathiwat, le 9 octobre 2012. La police soupçonne les militants séparatistes qui sévissent dans cette région. (AFP PHOTO / Madaree Tohlala)

Dans cette région, rattachée à la Malaisie jusqu'au début du XXe siècle, une rébellion séparatiste a fait quelque 5.300 morts, bouddhistes et musulmans, depuis le regain de violence en 2004. Les provinces du sud, majoritairement musulmanes sont secouées par des violences interreligieuses et séparatistes depuis les années 1970.

Les rebelles ne font pas partie d'un mouvement jihadiste mondial. Malais, de religion musulmane dans un pays essentiellement bouddhiste, ils se sentent discriminés.

Pendant le mois du ramadan, les autorités ont cherché à discuter avec les leaders des insurgés, mais les analystes sont sceptiques sur les chances de paix à court terme.

«Certains groupes militants ne veulent pas d'une solution pacifique, donc ils cherchent les opportunités pour terroriser la population» , a estimé le 9 octobre le porte-parole de l'armée thaïlandaise dans la zone, le colonel Pramote Prom-in.

Les enseignants et les écoles publiques sont les autres grandes victimes de ce conflit, car considérés comme des symboles de l'Etat bouddhiste thaïlandais, ils sont depuis la rentrée scolaire, de nouveau la proie des rebelles.

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