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Affaire Cahuzac : les points que la justice doit éclaircir

Quelques heures après l'annonce par le parquet de Paris de l'ouverture d'une information judiciaire dans l'affaire de son présumé compte en Suisse, le ministre du Budget a été contraint mardi soir de quitter le gouvernement. Dans un communiqué, il a réaffirmé son innocence. Deux juges d'instruction ont été désignés pour mener l'enquête : Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire.
Article rédigé par Jérôme Jadot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Charles Platiau Reuters)

Une démission sous
la pression de la justice pour Jérôme Cahuzac. Visé par une information
judiciaire, le ministre du Budget a démissionné
mardi. Il est soupçonné de
détenir ou d'avoir détenu un compte en Suisse afin de dissimuler des revenus au fisc.

Que va-t-il se
passer maintenant au niveau de l'enquête ? Le travail d'authentification de l'enregistrement,  dans lequel un
homme évoque un compte ouvert à l'UBS, se poursuit pour l'instant.

Selon le parquet,
les analyses phonétiques "renforcent l'hypothèse " selon laquelle il
s'agit de Jérôme Cahuzac.

Deuxième champ d'investigation :
le compte suisse lui-même. La banque UBS a certifié que Jérôme Cahuzac ne détenait pas de
compte chez elle. Pour le parquet de Paris, cela ne constitue pas de preuve
mais un "renseignement fourni d'une administration fiscale à une autre ".
Il veut mettre en place une "entente répressive internationale ". En
Suisse, mais aussi à Singapour où l'argent aurait été transféré en 2010 d'après
Mediapart.

Dernière question :
d'où proviennent ces éventuels fonds ? Un témoin a évoqué les laboratoires
pharmaceutiques. Des laboratoires avec lesquels Jérôme Cahuzac a pu travailler
via sa société de conseil.

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