Après Berlin, Paris soutient Barroso à la tête de l'Europe
Décidément, l'Europe va de non-surprise en non-surprise... Après la candidature déclarée de José Manuel Barroso, pour un nouveau mandat à la tête de la Commission européenne (voir article), les soutiens se suivent et se ressemblent. Il y a d'abord eu l'Allemagne ; il y a désormais la France.
Main dans la main, ou presque, lors d'une rencontre à l'Elysée, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont dit officiellement tout leur soutien, ce midi. “Mme Merkel comme moi nous soutiendrons la candidature de M. Barroso sans ambiguïté”, a déclaré le président de la République.
Histoire de maintenir un semblant de suspense, les deux dirigeants ont tout de même demandé quelques précisions sur le programme de Barroso - souvent
accusé d'avoir conduit une politique trop libérale...
Le calendrier va s'accélérer. Paris et Berlin vont proposer que le conseil européen des 18 et 19 juin prenne la décision politique de proposer la candidature de Barroso ; “si le Parlement européen en est d'accord, il pourrait ratifier cette décision au mois de juillet”, conclut Sarkozy.
Michel Barnier, futur commissaire européen ?
Cette petite rencontre franco-allemande à l'Elysée a enfin été l'occasion d'évoquer le cas de Michel Barnier. Encore ministre de l'Agriculture, pour quelques jours, celui dont on dit qu'il a été l'artisan majeur de la victoire de l'UMP aux élections européennes pourrait bien se retrouver dans un fauteuil de commissaire européen.
Nicolas Sarkozy l'a même dit publiquement : Michel Barnier “a fait une remarquable élection, et, lorsque le problème de la désignation d'un commissaire français se posera, il est certain qu'il sera en tête de liste des postulants”.
Certains, à l'Elysée, précisent même que la France vise le poste du Marché intérieur - un portefeuille stratégique pour la régulation financière.
"Nous soutiendrons la candidature de José Manuel Barroso"
envoyé par publicsenat. - L'info video en direct.
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