Bruxelles : beaucoup d'appréhension au moment de reprendre les transports en commun
Ce 23 mars, chacun avait encore en tête les images des attentats de la veille. Pourtant, la vie doit reprendre son cours.
Des militaires et des policiers patrouillent devant toutes les entrées de métro ce 23 mars à Bruxelles. Les voyageurs sont contrôlés un par un. Au lendemain des attentats, certains ressentent une certaine appréhension. Dans les rames, ce n'est pas la foule d'un jour ordinaire. "Je n'ai jamais vu le métro aussi vide. Je n'ai jamais vu le métro qui ne s'arrête pas dans certaines stations. (...) Moi je ne veux pas me laisser envahir par la peur", confie une voyageuse.
Le réseau de bus prend le relais
Ce mercredi, le rythme des rames est un peu ralenti. Certains habitués de la ligne 5 ont vécu le drame de près à Maelbeek. Toutes les stations aux alentours sont toujours inaccessibles. Le réseau de bus prend le relais pour acheminer les voyageurs vers le centre-ville. La décision de rouvrir les stations de métro dépend du gouvernement fédéral qui doit dégager des moyens militaires et policiers supplémentaires pour sécuriser l'ensemble des stations de métro.
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