Belgique : une mission pour dénouer la crise
Une “mission de clarification” pour tenter de réconcilier l'irréconciliable... Près de quatre mois après les élections législatives - c'était le 13 juin - la Belgique n'a toujours pas de gouvernement. La faute aux indépendantistes flamands, qui ont mis fin aux tractations, lundi dernier.
C'est le chef de ce parti qui a été mandaté par le roi. Albert II a chargé Bart De Wever d'une mission de dix jours pour rétablir le dialogue et rapprocher les
points de vues sur quatre points importants de divergence entre Flamands et
francophones : le statut des francophones en banlieue flamande de Bruxelles, le refinancement de Bruxelles, les transferts de compétences du pouvoir fédéral aux régions et le futur budget.
Si les discussions ont achoppé, en début de semaine, c'est parce que les indépendantistes flamands avaient exigé que les régions de Flandre (nord), Bruxelles (centre) et Wallonie (sud), puissent lever elles-mêmes une fraction des impôts sur le revenu à la place du pouvoir fédéral. Cette revendication avait été jugée excessive par les partis francophones, qui redoutent l'éclatement du pays.
Pour sortir de l'impasse, le roi confie donc à celui-là même qui avait pris l'initiative de la crise le soin de la dénouer...
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