Attentat à Bruxelles : le groupe Etat islamique revendique l'attaque qui a tué deux Suédois

Article rédigé par Mathilde Goupil, Pauline Lecouvé
France Télévisions
Publié Mis à jour
Un périmètre de sécurité établi par la police au lendemain de l'attentat qui a fait deux morts à Bruxelles, en Belgique, le 17 octobre 2023. (DURSUN AYDEMIR / ANADOLU / AFP)
Dans un message vidéo de revendication posté sur les réseaux sociaux peu après l'attaque, un homme se présentant comme l'assaillant se disait inspiré par l'EI.

Ce qu'il faut savoir

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Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué, mardi 17 octobre, l'attentat à Bruxelles qui a tué deux Suédois la veille, affirmant que cet acte terroriste visait la Suède en raison de son appartenance à une coalition mondiale luttant contre les jihadistes. Dans un message vidéo de revendication posté sur les réseaux sociaux peu après l'attaque, un homme se présentant comme l'assaillant se disait inspiré par l'EI.  

L'enquête sur le profil du tueur progresse. Cet homme radicalisé soupçonné d'avoir tué deux Suédois lundi 16 octobre au soir et abattu par la police mardi matin à Bruxelles, avait purgé une peine de prison en Suède dans les années 2012-2014, a fait savoir l'office suédois des migrations. Un peu plus tôt, le procureur fédéral de Belgique, Frédéric Van Leeuw, avait souligné que l'hypothèse d'un "loup solitaire" était la plus probable. ll n'y a à ce stade "pas d'indication sur un réseau" qui serait à l'origine de cette attaque terroriste, a également affirmé le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne.

Une minute de silence observée au Parlement européen. Réunis en séance plénière à Strasbourg, les députés des 27 pays membres de l'UE se sont levés pour une minute de silence, aux alentours de 12h45, en hommage aux victimes de l'attentat survenu lundi soir à Bruxelles.

Les mesures de sécurité restent en vigueur à Bruxelles. Dans un tweet publié mardi matin, le centre de crise belge annonce que "les mesures de sécurité restent actuellement en vigueur : vigilance accrue et présence policière visible renforcée". Elles seront "réévaluées dans la journée".

Un assaillant qui "séjournait illégalement" en Belgique. Le suspect de l'attentat de Bruxelles "est un Tunisien de 45 ans qui a demandé l'asile dans notre pays en novembre 2019", a précisé de son côté le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne. "Pour autant que connu de nos services, il n'y avait aucune indication concrète de radicalisation."