Bruxelles géolocalise la pollution urbaine pour l'épargner aux cyclistes

Chaque matin voilà à quoi ressemble Bruxelles : des bouchons, pénibles pour les automobilistes, irritants pour les piétons et les cyclistes. "Certaines avenues sont vite embouteillées avec beaucoup de voitures. Et on sent cette odeur qui vous prend", témoigne une cycliste. "On respire mal, on est un peu oppressé, on n'arrive pas à respirer complètement", renchérit un autre adepte du vélo.

Géolocaliser les axes les plus pollués de la ville

Benjamin François s'est porté volontaire pour l'opération "Exp'air". "Ca c'est un appareil qui mesure les 'black carbon'. Ce sont des polluants résidus de la combustion des moteurs. C'est un indicateur de ce que je respire tous les jours", explique l'intéressé. L'opération est destinée à géolocaliser les axes les plus pollués de la ville. Comme tous les cyclistes, il y est particulièrement sensible.