CHRONOLOGIE : la crise de la dette à l'italienne
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21 juin : Silvio Berlusconi, dont la majorité commence à s'effriter, se pose en rempart contre les attaques du marché.La dette italienne atteint 120% du PIB.
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15 juillet : le Parlement italien adopte en urgence un plan d'austérité de 48 milliards d'euros, qui vise l'équilibre budgétaire en 2014.Ce plan n'empêchera pas l'Italie, quelques semaines plus tard, d'être attaquée par les marchés.
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5 août : Il Cavaliere change son fusil d'épaule, et annonce avancer d'un an (2013 au lieu de 2014) son objectif d'équilibre budgétaire. Il répond ainsi à une lettre de la BCE qui le presse de fournir un plus gros effort de rigueur. La BCE, en échange, rachète de la dette italienne pour tenter de calmer le jeu.
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14 septembre : le Parlement adopte un nouveau plan d'austérité à 54,2 milliards d'euros d'ici à 2013.
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20 sept : l'agence Standard and Poor's abaisse la note de l'Italie. Puis c'est au tour de Moody's de 4 octobre et de Fitch le 7.
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23 octobre : les partenaires européens de Rome demande à Berlusconi, lors d'un sommet de l'UE, de nouveaux engagemenst en matière de déficit et de réformes. Engagements pris, le 26 octobre, lors d'un deuxième sommet à Bruxelles.
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1er novembre : contrecoup de l'annonce du référendum en Grèce, la Bourse de Milan s'effondre de 6,8%. Du jamais vu depuis la crise financière de 2008.
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4 nov : au sortir du Sommet du G20 à Cannes, l'Italie est placée sous la surveillance du FMI qui doit contrôler la mise en oeuvre des engagements de Berlusconi.
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7 nov : rumeurs de démission, que Berlusconi dément. La Bourse de Milan s'envole cette fois.
- 8 nov : les taux italiens à dix ans atteignent un nouveau record de 6,73%, niveau jugé insoutenable sur la durée. Berlusconi doit dans ce contexte affronter un vote test sur son bilan 2010 à la Chambre des députés.
Avec AFP
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