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Claques et fessées : la France condamnée

La France a été condamnée par le Conseil de l’Europe pour ne pas avoir interdit gifles et fessées. La décision devait être rendue mercredi prochain mais nos confrères du Monde ont pu la consulter ce lundi.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La France va devoir modifier sa législation © Maxppp)

En matière de gifles et de fessées, le droit français est trop flou. C’est ce qu’estime le Conseil de l’Europe. Il doit rendre officiellement sa décision mercredi prochain mais Le Monde a pu la consulter ce lundi. Il n’y aura pas d’amende car cette condamnation est symbolique. La France devra cependant revoir sa législation. 27 des 47 pays membres du Conseil de l’Europe l’ont déjà fait.

 

Le quotidien explique que, pour le Conseil de l’Europe, "le droit français ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels ". La claque et la fessée violent donc l'article 17 de la Charte européenne des droits sociaux. 

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Sur France Info, le médecin Gilles Lazimi, fervent défenseur de l’éducation sans violence, rappelle que "tout coup porté à un enfant est une violence. En France, les enfants sont les seuls êtres vivants qu’on peut frapper sans être puni par la loi ". Selon Gille Lazimi, ce n’est pas de l’éducation, mais de la violence, "l’éducation c’est tout autre chose. C’est accompagner, cadrer son enfant, être autoritaire mais ne pas lui prodiguer de coups, de claques, de fessées ou de gifles ".

 

Le médecin fait la comparaison avec la Suède qui a mis en place une loi il y a plus de 30 ans. "On s’aperçoit qu’on a moins de maltraitance, moins de décès d’enfants maltraités, moins de toxicomanie et moins de tentative de suicide ". Cela "vaut le coup ? ", conclut-il.

"Il est temps qu’en France cela devienne éthique : Il est interdit de toucher le corps d’un enfant" (le médecin Gilles Lazimi)

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