Dans la tourmente, Hollande maintient son cap
François Hollande était attendu par les journalistes présents à l'Elysée ce mardi. Venus assister à la conférence de presse du sommet européen pour l'emploi des jeunes, ils n'ont pas tardé à interroger le président de la République sur la politique intérieure, et notamment sur les huées et sifflets dont il a été victime lundi, lors des commémorations du 11 Novembre.
"Ces outrages, ces insultes qui ont pu être proférés au cours de cette cérémonie déshonorent leurs auteurs ", a déclaré le chef de l'Etat. "Depuis 18 mois quels sont les efforts que j'ai demandés aux Français, d'abord redresser les comptes publics qui avaient été dégradés, renforcer la compétivité, améliorer la formation, l'éducation ", a-t-il fait valoir, en butte à des contestations et mécontentements grandissants.
Interrogé sur un éventuel remaniement, souhaité par certains dans son propre camp, il a affiché la volonté de maintenir son cap.
Le président français a justifié la politique menée : ce sont "des efforts difficiles " mais "indispensables " et "si je ne les avais pas engagés où en serait aujourd'hui notre pays ". "Le seul objectif que je poursuis aujourd'hui, c'est l'emploi, notamment celui des jeunes ", a insisté le chef de l'Etat, en répétant que son objectif était d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année.
A ce sujet, François Hollande a souligné que "depuis maintenant quatre mois, l'inversion de la courbe du chômage est acquise pour les jeunes " en France. En présence des dirigeants de l'Union européenne et de la chancelière allemande, il a salué "une mobilisation à la hauteur de l'enjeu " des Etats et institutions de l'UE. Mais aucune annonce nouvelle sur l'emploi n'a été faite, si ce n'est la confirmation de la mise en place des mesures déjà connues.
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