Démantèlement d'un réseau entre Maroc et Espagne
Cinq personnes soupçonnées d'appartenir à une cellule terroriste entre le Maroc et l'Espagne ont été arrêtées au MarocCinq personnes soupçonnées d'appartenir à une cellule terroriste entre le Maroc et l'Espagne ont été arrêtées au Maroc
Il s'agit de cinq hommes appartenant à la mouvance radicale Salafiya Jihadia et dont le chef répond au pseudonyme d'Abou Yacine, a déclaré une source sécuritaire à Rabat.
Cette cellule opérait entre le Maroc et l'Espagne. Les suspects sont d'origine marocaine et résidaient à Ceuta, enclave espagnole sur la côte méditerranéenne du Maroc.
Selon le quotidien arabophone Al Alam, qui citait une source sécuritaire anonyme, l'un des membres de la cellule démantelée cette semaine avait noué des contacts avec l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et recruté deux personnes appartenant à Ansar El Mahdi.
Un autre quotidien arabophone, Assabah, affirmait vendredi que le réseau démantelé cette semaine s'était spécialisé dans les "attentats à la voiture piégée et la fabrication de bombes ainsi qu'au maniement d'armes". Le journal ajoutait que le groupe suivait un entraînement paramilitaire.
Les cinq personnes arrêtées sont aussi accusées de trafic de drogue et de véhicules entre l'Espagne et le Maroc, a-t-on souligné de source sécuritaire.
Un autre réseau démantelé en mai
Le démantèlement de ce réseau intervient quelques semaines après celui, le 12 mai, d'une cellule en gestation baptisée Jamaat Al Mourabitine Al Jodod (Groupe des nouveaux combattants).
Cette cellule était présente dans différentes villes du Maroc et planifiait de perpétrer des attentats, selon des sources officielles.
Les huit suspects de ce groupe, qui étaient "filés depuis très longtemps", avaient été arrêtés à Guelmim (à environ 280 km au sud d'Agadir) Laâyoun (Sahara occidental) et Boujdour (180 km au sud de Laâyoun).
Depuis les attentats terroristes du 16 mai 2003 à Casablanca (33 morts et 12 kamikazes tués), les services de sécurité marocains mènent une lutte sans merci contre des structures islamistes soupçonnées de planifier d'autres attentats.
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