Cet article date de plus de treize ans.

Des dizaines de milliers d'anti-nucléaires ont manifesté samedi dans une vingtaine de villes allemandes,

Ils exigeaient du gouvernement qu'il accélère l'abandon de l'énergie atomique.La coalition dirigée par Angela Merkel doit se réunir dimanche pour étudier le calendrier de sortie proposé par une commission d'éthique mise en place en mars, à la suite de la catastrophe de Fukushima.
Article rédigé par Jean-Claude Rongeras
France Télévisions
Publié
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Manifestants anti-nucléaire, à Berlin, le 28 mai 2011 (AFP/Odd Andersen)

Ils exigeaient du gouvernement qu'il accélère l'abandon de l'énergie atomique.

La coalition dirigée par Angela Merkel doit se réunir dimanche pour étudier le calendrier de sortie proposé par une commission d'éthique mise en place en mars, à la suite de la catastrophe de Fukushima.

Selon les médias allemands, la commission suggèrerait une fin définitive du nucléaire dans les dix ans.

Quelques 160.000 personnes sont descendues dans les rues de 21 villes allemandes, dont 25.000 à Berlin et Munich (sud), 20.000 à Hambourg (nord) et 10.000 à Fribourg (est), selon les organisateurs. La police berlinoise a compté environ 20.000 manifestants dans la capitale allemande.

La chancelière qui avait fait voter fin 2010 un prolongement de douze ans en moyenne de la durée légale d'exploitation des réacteurs, contre son opinion publique, avait provoqué une flambée du sentiment ani-nucléaire en Allemagne. Puis, confrontée à la catastrophe de Fukushima, Mme Merkel avait lancé une réflexion sur l'abandon du nucléaire civil, qui doit aboutir à une décision lors du conseil des ministres du 6 juin.

Vendredi, les ministres de l'Environnement des Etats régionaux allemands avaient d'ores et déjà entériné le fait que les sept plus vieux réacteurs nucléaires du pays, déjà au repos forcé depuis mars, soient immédiatement condamnés.

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