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Grèce : des milliers de partisans du "oui" et du "non" dans les rues d'Athènes

A deux jours d'un référendum crucial pour l’avenir de la Grèce et de la zone euro, deux manifestations avaient lieu vendredi soir à Athènes, rassemblant chacune plus de 20.000 personnes. L’une pour le "oui", l’autre pour le "non" aux propositions de réformes des créanciers d'Athènes, en échange d'une nouvelle aide financière.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (La place Syntagma noire de monde vendredi pour le discours d'Alexis Tsipras © RF/Célia Quilleret)

Partisans du "oui" et partisans du "non" au référendum de dimanche sur les réformes demandées par les créanciers de la Grèce en échange d'une aide financière ont organisé vendredi soir deux manifestations à Athènes.

 

Chacun de ces rassemblements a réuni plus de 20.000 personnes, alors que les sondages donnent le "oui" et le "non" au coude à coude. Les partisans du "oui" aux propositions avancées par l'Union européenne se sont retrouvés dans le stade Kallimarmaro, qui avait accueilli les premiers Jeux olympiques de l'ère moderne en 1896.

 

 

Alexis Tsipras rejoint la manifestation du "non"

Les partisans du non, eux, se sont réunis devant la Vouli, le Parlement, dans le centre-ville. Le Premier ministre grec s’est joint dans la soirée à cette foule rassemblée sur la place Syntagma. Venu dénoncer les politiques de rigueur voulues par l’UE et FMI, Alexis Tsipras a appelé à voter "non" dimanche, pour "vivre avec dignité en Europe ". "Nous fêtons la victoire de la démocratie, la Grèce envoie en message de dignité, personne n'a le droit de menacer de diviser l'Europe ", a-t-il lancé à la tribune devant plusieurs dizaines de milliers de manifestants.

Alexis Tspiras a été acclamé comme un héros devant une foule inquiète mais déterminée. Le reportage de Célia Quilleret à Athènes

"Pas un pas en arrière", "Non au chantage", "Non à tous les memorandums", "Non jusqu'à la fin", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants. Une manifestation émaillée de quelques incidents entre policiers et quelques quelques dizaines de personnes, dont beaucoup portaient des casques et étaient vêtues de noir.

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