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L'Union Européenne a donné vendredi son feu vert de principe à la Croatie pour son adhésion à l'été 2013

Dans une déclaration adoptée à l'unanimité, les chefs d'Etat et degouvernement de l'UE demandent que "toutes les décisions nécessaires" soient prises "pour que les négociations d'adhésion avec la Croatie soient menées à bien d'ici la fin du mois de juin".
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le président croate Ivo Josipovic le 17 juin 2011 (AFP/GEORGES GOBET)

Dans une déclaration adoptée à l'unanimité, les chefs d'Etat et de
gouvernement de l'UE demandent que "toutes les décisions nécessaires" soient prises "pour que les négociations d'adhésion avec la Croatie soient menées à bien d'ici la fin du mois de juin".

Une offre attendue par ce pays des Balkans dont les négociations d'adhésion à l'Union sont engagées depuis 2005. Cela intervient également au moment du 20e anniversaire de la proclamation de son indépendance. La signature du traité devrait intervenir avant la fin de l'année.

La déclaration insiste pour que la Croatie, deuxième Etat issu de
l'ex-Yougoslavie après la Slovénie à rejoindre l'UE, poursuive "ses efforts de réforme, notamment en ce qui concerne le secteur judiciaire et les droits fondamentaux".

A cet effet, les Etats de l'UE ont prévu la mise en place d'un dispositif de suivi", confié à la Commission européenne, pour s'assurer que Zagreb tiendra ses promesses jusqu'à la ratification du traité d'adhésion.

Le texte prévoit que les gouvernements de l'UE pourront prendre "toutes les mesures appropriées" s'ils estiment que Zagreb déroge à ses obligations. Il devrait être possible au moins de geler certaines subventions européennes destinées aux pays en phase d'adhésion à l'UE.

Ce mécanisme de surveillance est le résultat de la méfiance qui s'est installée en Europe, suite à l'adhésion en 2007 de la Roumanie et de la Bulgarie. Une entrée qui pour beaucoup de pays s'est faite de manière prématurée.

Après la signature du traité attendue mi-décembre, un référendum sera organisé en Croatie avant que les 27 de l'UE se prononcent à leur tour sur l'adhésion de Zagreb par voie parlementaire ou référendaire.

Les négociations d'adhésion de la Croatie ont longtemps buté sur le chapitre concernant la justice, l'UE exigeant des progrès en matière de lutte contre la corruption, de poursuites contre les criminels de guerre et de coopération avec le Tribunal pénal pour l'ex-yougoslavie de La Haye ainsi qu'une réforme de la justice assurant
l'indépendance des juges.

Serbie, Monténégro, Macédoine attendent leur tour
Les dirigeants européens ont également donné un signe d'encouragement à la Serbie qui aspire aussi à rejoindre l'UE. Ils ont salué la récente arrestation et le transfert devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye de l'ancien chef des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic qui constituent une étape positive pour la justice internationale et dans le contexte de la perspective européenne de la Serbie".

Mais la voie est encore longue pour Belgrade qui n'a même pas encore le statut de candidat. La Serbie ambitionne de l'obtenir en décembre.

Le Monténégro qui est candidat n'a pas encore obtenu de date pour entamer ses négociations d'adhésion et la Macédoine, également en lice pour adhérer à l'UE, pourrait commencer les négociations d'ici la fin de l'année si le différend qui l'oppose à la Grèce sur son nom est levé, la Macédoine étant par ailleurs le nom d'une province grecque.

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