La Belgique paralysée par une nouvelle grève
Depuis ce matin, la totalité des transports en commun et du rail sont à l’arrêt dans la capitale belge et dans les deux provinces qui l’entourent, Brabant flamand et Brabant wallon. Les syndicats ont laissé partir quelques bus de remplacement vers Lille-Europe, mais désormais un barrage filtrant empêche même le passage des autocars. Ces barrages filtrants voire bloquants sont en place à de multiples endroits, en particulier à l’arrivée de plusieurs des axes autoroutiers pénétrant dans Bruxelles. Les bus n’ont pas quitté leurs dépôts et, sur l’un d’entre eux, les pneus avaient même été dégonflés. Sur le réseau ferroviaire, le trafic est également extrêmement perturbé. Tous les Thalys entre la France et la Belgique ont été supprimés. A Bruxelles, et dans les deux provinces, le trafic régional est également complètement paralysé. Dans la capitale, tram et bus n'ont pas desseré le frein à main.
Des revendications multiples
La plupart des grands magasins n’ont pas ouvert et beaucoup d’écoles n’assurent qu’in service minimal de garderie. C’est le troisième acte des grandes grèves tournantes déclenchées par les syndicats belges et qui affectent les différentes provinces du royaume chacune à leur tour. Le quatrième acte sera une journée de manifestation nationale lundi prochain. Les syndicats dénoncent le recul prévu pour 2030 de l’âge de la retraite de 65 à 67 ans, l’absence d’indexation des salaires l’an prochain et plusieurs autres réformes qui visent à réaliser 11 milliards d’euros d’économies en cinq ans.
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