La France et l'Italie ont mis fin à leurs différents demandant conjointement "des modifications" du traité de Schengen
"Dans des circonstances exceptionnelles, nous croyons tous les deux qu'il doit y avoir des modifications au traité de Schengen sur lesquelles nous avons décidé de travailler ensemble", a dit M. Berlusconi après une rencontre avec Nicolas Sarkozy mardi, à Rome.
Ce discours met fin aux tensions entre les deux pays sur les questions d'immigration.
M. Berlusconi a annoncé que lui-même et M. Sarkozy avaient envoyé une lettre conjointe au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, pour demander "une plus grande collaboration" des autres pays européens avec les pays de la rive sud de l'UE. Ces pays "ne peuvent être laissés seuls", a-t-il dit.
Les conséquences du "printemps arabe" en Afrique du Nord ont touché de plein fouet l'Italie qui doit gérer l'afflux d'au moins 25.000 immigrés illégaux depuis début 2011. Dans ce cadre, l'Italie a distribué à ces migrants des titres temporaires de séjour, leur ouvrant la porte du reste de l'espace Schengen.
Paris affiche sa bonne volonté
Lors de ce 29e sommet franco-italien, la France a soutenu la candidature de Mario Draghi pour la présidence de la Banque centrale européenne, mettant quasiment fin au suspense sur l'identité du successeur de Jean-Claude Trichet, dont le mandat s'achève en octobre.
"Nous le soutenons parce que c'est un homme de qualité", a expliqué Nicolas Sarkozy, selon qui le président du Conseil italien a pour sa part promis de soutenir la candidature d'un candidat français au directoire de six membres de la BCE.
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