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Brexit : "Les parlementaires britanniques ne veulent pas donner carte blanche à Boris Johnson", estime Jean-Louis Bourlanges (Modem)

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Brexit : "L'accord sera probablement accepté, les délais sont incertains", précise Jean-Louis Bourlanges (Modem)
Brexit : "L'accord sera probablement accepté, les délais sont incertains", précise Jean-Louis Bourlanges (Modem) Brexit : "L'accord sera probablement accepté, les délais sont incertains", précise Jean-Louis Bourlanges (Modem) (France 2)
Article rédigé par France 2
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Jean-Louis Bourlanges, député Modem des Hauts-de-Seine, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi 23 octobre.

Où en est le Brexit ? Mardi 22 octobre, les députés britanniques ont voté oui à l'accord, mais ont refusé le calendrier de Boris Johnson. "L'accord qui est sur la table ne changera pas. Ce qui est probable, c'est que cet accord sera accepté, parce qu'en acceptant de voter sur la related registration, c'est-à-dire les lois qui accompagneront le texte, ils ont implicitement montré qu'il y avait une majorité très courte pour accepter l'accord. Ce qui est incertain, ce sont les délais", explique Jean-Louis Bourlanges, député Modem des Hauts-de-Seine, sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mercredi 23 octobre.

Pourquoi ce refus ? "Les parlementaires britanniques ne veulent pas donner carte blanche à Boris Johnson, qui est un personnage assez haut en couleur et versatile. Ils veulent s'assurer que la loi sera bien conforme à ce qui est contenu dans l'accord", indique Jean-Louis Bourlanges. "Les Britanniques, comme nous d'ailleurs, en ont par-dessus la tête de ce feuilleton", ajoute le député.

La PAC, variable d'ajustement

Quel impact aura le Brexit sur l'économie française ? "Ce que l'on voit, c'est que le Brexit a été jusqu'à présent très mauvais, d'abord pour les Britanniques, mais aussi pour l'Union européenne. Un accord c'est très positif, une absence d'accord ce serait très dommageable pour l'économie britannique et pour l'économie continentale", résume Jean-Louis Bourlanges.

Le budget de l'Union européenne sera réduit en raison du départ du Royaume-Uni. Éric Woerth, qui préside la commission des Finances de l'Assemblée, estime le trou à 10 milliards d'euros. "Les dépenses de l'Europe c'est 2% des dépenses publiques de l'ensemble. Dans ce cadre très étroit, on aura beaucoup de mal à maintenir toutes les politiques. D'où notre combat pour maintenir la Politique agricole commune, qui a tendance, aux yeux de la Commission européenne, d'être la variable d'ajustement du départ britannique", conclut Jean-Louis Bourlanges.

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