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Contre-faits. La Turquie va-t-elle devenir membre de l’UE? Retour sur l’itinéraire d’une fausse nouvelle qui a marqué la campagne en faveur du Brexit.

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Article rédigé par France 24
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Contre-faits. La Turquie va-elle rejoindre l’UE ? C’est ce qu’une des 1 600 publicités commanditée par la campagne officielle du Brexit clamait en 2016. A l’époque, des négociations étaient ouvertes entre l’UE et la Turquie. Mais rien ne garantissait que cette dernière deviendrait membre à part entière de l’UE.

En 2005, un nouvel acte de candidature à l’Union européenne relance le dossier de l'adhésion de la Turquie à l'UE. Mais au fil des années les négociations butent sur plusieurs points: les violations aux droits de l’Hommes, les divergences sur le statut de Chypre du Nord ou encore la répression policière et légale.   

En mars 2016, l’UE a proposé à la Turquie de de rouvrir les négociations en échange de son aide dans la gestion de la crise migratoire.  

De l’accord international à l’argument de campagne  

Depuis, les négociations n’ont pas avancé. Mais ce mois-là, le ministre de l’économie anglais, George Osborne, avait tout de même déclaré à la télévision britannique qu’il utiliserait le droit de veto pour empêcher l’adhésion de la Turquie à l’UE.  

Une déclaration qui a ensuite circulé sur les réseaux sociaux et qui est devenue un argument phare des partisans de la sortie du Royaume-Uni de l’UE, dont le maire Londonien de l’époque, Boris Johnson. Il déclarait alors volontiers que le gouvernement souhaitait cette adhésion.

 Rédaction en chef: Caroline de Camaret. Habillage: Roxane Runel

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