Royaume-Uni, le mojo de BoJo
Ce n'est pas une victoire, c'est un triomphe : avec sa nouvelle majorité absolue, Boris Johnson a désormais les coudées franches pour mener à bien son Brexit. Une revanche pour celui qui a longtemps traîné une réputation de gaffeur et de dilettante.
C'est une victoire sans appel pour Boris Johnson.
En obtenant une majorité absolue aux élections législatives, le Premier ministre peut désormais mener à bien sa mission :réaliser le Brexit. Et il le savoure :
"Il me semble bien que le parti conservateur de ce pays a reçu un nouveau mandat fort pour mettre en oeuvre le Brexit mais pas seulement, pour unir ce pays, le mener vers l'avant et pour se concentrer sur les priorités du peuple britannique."
Un signe fort, pour l'ancien trublion de la politique au Royaume Uni...
longtemps perçu comme maladroit et débraillé aux yeux de ses concitoyens.
Après un passage à Oxford, l'actuel premier ministre devient journaliste au Times - il sera viré pour une "citation inventée" - avant de partir à Bruxelles pour le Daily Telegraph.
Ce n'est qu'à 37 ans que Boris Johnson entre en politique, en étant élu à la chambre des communes.
Sept ans plus tard, et contre toute attente, il accède à la mairie de Londres..
La capitale lui sert de tremplin pour une carrière nationale.
En 2016, en plein référendum sur le Brexit : il s'oppose au premier ministre europhile de l'époque, David Cameron, en prônant la sortie de l'Union européenne.
Il est choisi par Theresa May pour devenir ministre des affaires étrangères, pour ensuite prendre sa place, le 24 juillet dernier, après quelques manoeuvres et une bonne dose de patience.
Malhonnête et opportuniste pour les uns, franc et spontané pour les autres... Le premier minsitre a désormais les coudées franches pour accomplir sa mission.
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