La Grèce entre dans une semaine à hauts risques
C’est un lundi de juillet pas ordinaire qui attend les Grecs. Les banques d’abord. Elles ont rouvert à 8h (heure française) après trois semaines de fermeture. Les conditions de retrait sont légèrement assouplies, le plafond est fixé à 420 euros par semaine et par personne, une somme qui peut être retirée en une seule fois.
Les virements d’argent au-delà des frontières du pays restent interdits sauf, et c’est nouveau, pour les Grecs qui étudient à l’étranger ou qui s’y font soigner. Ensuite, la TVA, elle, monte à 23% dans de larges pans de l’économie. Restauration, transports publics, alimentation (hors produits frais) et services. La presse grecque relève que désormais même les frais d’obsèques et les préservatifs seront taxés à 23%. En revanche, la TVA reste toujours réduite à 6% pour les livres, le théâtre et les médicaments Et dans l’hôtellerie, les établissement ont jusqu’au 1er octobre pour faire passer leur TVA à 13%.
C’est également aujourd’hui que la Grèce doit rembourser 4,2 milliards d’euros à la Banque centrale européenne, sous peine de défaut de paiement. Mais comme l’Europe vient d’accorder un prêt d’urgence à la Grèce de sept milliards d’euros, ce remboursement devrait se faire sans problème. Athènes va aussi rembourser deux milliards d’euros d’arriérés au FMI. Mais la Grèce n’a aucune marge de manœuvre. Cet argent frais venu d’Europe n’est qu’un prêt pour rembourser des prêts.
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