La reprise du procès de Silvio Berlusconi pour corruption, a été reportée lundi au 18 janvier
A la demande de ses avocats, le parquet a reconnu
l'existence d'un "empêchement légitime" en raison des impératifs liés à ses fonctions de président du Conseil italien.
Le chef du gouvernement italien préside en effet ce lundi le sommet de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), à Rome.
Le mois dernier, son immunité judiciaire avait été levée par la Cour constitutionnelle. Silvio Berlusconi doit répondre de fraude fiscale et de faux en écritures comptables au sein de son empire Mediaset.
Le parquet l'accuse de fraude fiscale, faux en bilan, abus de biens sociaux et blanchiment d'argent notamment lors de l'acquisition de droits de diffusion de films américains par Mediaset, pour avoir artificiellement gonflé, à travers des sociétés écrans off shore, les prix de ces acquisitions.
Mis à part le procès Mediaset, M. Berlusconi est visé par un deuxième procès pour corruption dans l'affaire Mills. Il est accusé d'avoir versé 600.000 dollars à son ex-avocat fiscaliste britannique David Mills afin qu'il témoigne en sa faveur dans des procès à son encontre dans les années 90.
Ce procès doit reprendre le vendredi 27 novembre mais un conseil des ministres a été programmé pour le même jour, ce qui rend également probable son report pour "empêchement légitime".
Les procédures contre M. Berlusconi ont repris depuis le rejet début octobre par la Cour constitutionnelle de la loi dite Alfano qui lui accordait depuis plus d'un an une immunité pénale. Elle avait été adoptée par le Parlement quelques mois seulement après son retour au pouvoir en avril 2008.
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