La SNCF veut lancer un TGV low cost

Pour les Jeux olympiques de Londres, qui débutent le 27 juillet, la SNCF veut frapper un grand coup. Le transporteur s'apprête ainsi à lancer des liaisons internationales en autocar. Et ce n'est pas tout : la directrice générale de SNCF Voyages, Barbara Dalibard, annonce également l'arrivée d'une offre TGV low cost dans un entretien aux Echos (article abonnés), vendredi 20 avril. 

Eurolines et Megabus, filiales du transporteur britannique Stagecoach, proposent déjà depuis le 12 avril des liaisons en autocar entre Londres et Paris, à partir d'un euro. La SNCF entend leur faire concurrence. "Nous travaillons au lancement d'une offre de qualité, confortable et populaire, sur les trajets internationaux", explique Barbara Dalibard. "L'objectif est ainsi de prendre des parts de marché à la voiture, par rapport à laquelle l'autocar représente un moyen de transport nettement plus écologique et très sécurisé".

"Le train pour tous, et un train pour chacun"

"Nous devons encore obtenir un certain nombre d'autorisations, mais nous espérons être prêts pour les Jeux olympiques de Londres", a indiqué la dirigeante, précisant que la plateforme de correspondances ("hub") du réseau devrait se trouver à Lille pour desservir Paris, Londres, Bruxelles et Amsterdam dans un premier temps.

La SNCF travaille aussi à l'élaboration d'un TGV low cost, même si la perspective semble plus lointaine. "Le préalable était d'avoir de la visibilité sur l'évolution à moyen terme des coûts de circulation sur le réseau ferroviaire", explique Barbara Dalibard. "Ce problème vient d'être réglé. Cela nous permet de travailler désormais sur plusieurs pistes. (…) L'objectif est bien d'offrir 'le train pour tous, et un train pour chacun'".