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La tuberculose venue d'Europe de l'est inquiète les autorités sanitaires

Un bacille de la tuberculose venu d'Europe de l'est et transporté en France par des migrants de cette zone géographique préoccupe les autorités sanitaires. Résistant aux antituberculeux habituels, il est pour l'instant très difficile à soigner.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

La tuberculose : une vieille maladie oubliée...Pas si sûr. Depuis quelques mois, des migrants venus d'Europe de l'est sont soignés en France et développent un bacille particulièrement tenace.

Un bacille tenace

Des Géorgiens, des Tchètchènes, des Russes, les personnes touchées sont arrivées récemment sur le territoire et ne maîtrisent pas le français. Ce qui ajoute une difficulté : celle de faire comprendre aux patients d'une part la gravité de leur état et d'autre part les contraintes de mise en quarantaine.

 

Bacille résistant, barrière linguistique et risque de contagion très importants

Ces trois facteurs réunis font que la situation, sans être dramatique, peut se compliquer si les autorités ne parviennent pas rapidement à contrôler cette épidémie.

Enfin, le traitement est long et nécessite au minimum six mois d'hospitalisation et dans la majorité des cas, 18 mois de médication. Il coûte 1.000 euros par jour et par patient.

Actuellement 54 patients sont concernés en France mais le risque est que cette forme de bacille ultra résistant se propage et devienne alors un problème dramatique de santé publique.

En France, ces dernières années, de nombreuses personnes n'ont pas jugé nécessaire de se faire vacciner contre la tuberculose et sont par conséquent susceptibles d'être contaminées.

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