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Le député travailliste Sadiq Khan, favori pour remporter la mairie de Londres

Des élections locales et régionales se tiennent ce jeudi en Grande-Bretagne. Un scrutin retient particulièrement l’attention : l’élection du maire de Londres. Cette élection se jouera entre le conservateur Zac Goldsmith, fils de milliardaire et le travailliste Sadiq Khan, fils d’un chauffeur de bus pakistanais.
Article rédigé par Franck Mathevon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Zac Goldsmith, le conservateur face à Sadiq Khan, le travailliste © REUTERS Toby Melville)

L'actuel maire de Londres, le très médiatique Boris Johnson, est redevenu député l’an dernier et passe donc la main. Tout oppose les deux candidats pour le remplacer. Zac Goldsmith est conservateur, fils d'un milliardaire. Sadiq Khan est travailliste, issu de la classe populaire et favori de l'élection. En campagne, il a répété partout son histoire, celle d'une ascension symbolique. "A Londres, on a toujours pu tout accomplir. Mon inquiétude aujourd'hui, c'est que le fils ou la fille d'un chauffeur de bus ne puisse pas réussir ce qui était possible pour ma génération."

La moitié des Londoniens sont aujourd’hui des Britanniques blancs. Sadiq Khan le musulman séduit les électeurs d’origine étrangère, les minorités. A l'image de Soumaya qui vient du Maroc : "Quelqu'un de musulman, ça va donner un exemple, ça va motiver mes enfants pour avoir un futur. C'est le premier, donc pourquoi pas eux ?"  

Deux candidats que tout sépare

Tout oppose Khan à son principal rival, Zac Goldsmith, conservateur, eurosceptique, fils de milliardaire, peu à l’aise en public. Il accuse Sadiq Khan de lien avec des extrémistes musulmans. L’intéressé y voit de l’islamophobie et la controverse a dominé la campagne. 

Sadiq Khan pourrait aujourd’hui sauver l’honneur du Labour de Jeremy Corbyn qui devrait perdre beaucoup d’élus locaux. Le logement sera alors sa priorité dans une ville où l’immobilier ne cesse de flamber.

A Londres, reportage et décryptage de Franck Mathevon. Il répond à Marie Bernardeau
 

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