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Le Portugal doit faire des sacrifices

Le 1er février, Passos Coelho, le Premier ministre portugais, annonçait de nouveaux sacrifices. Mais, optimiste, il déclarait dans le même temps que la sortie du tunnel était proche.
Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Dans une rue de Lisbonne, en février 2013.  (Jose Manuel Ribeiro)

Si le pays a récupéré la confiance de ses créanciers et des investisseurs grâce aux réformes entreprises, cela contraste avec le mécontentement populaire : grèves et manifestations s’enchaînent.
 
Les mesures d'austérité mises en place par le gouvernement ont entraîné une hausse  généralisée des impôts, une augmentation du chômage et un recul de l'économie. 
 
Fin février, le gouvernement présentera à la troïka (la Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne et le FMI) une réforme de l'Etat qui doit encore réduire les dépenses publiques de quatre milliards d'euros.
 
En mai 2011, un  prêt de 78 milliards sur trois ans a été accordé au Portugal. Mais dans un pays où le chômage dépasse les 16% et touche plus de 36% des jeunes, les Portugais se sentent victimes de cette troïka. «Entroïkés», est devenu le mot de l'année au Portugal en 2012.

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