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Législatives aux Pays-Bas : revers pour l'extrême droite de Geert Wilders

Les Néerlandais ont plébiscité mercredi deux partis pro-européens, libéraux et travaillistes, tandis que l'extrême droite a été sanctionnée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, à l'annonce des premiers résultats des élections législatives, à La Haye, le 12 septembre 2012. (EVERT-JAN DANIELS / ANP / AFP)

EUROPE - Les Hollandais ont plébiscité l'Europe et sanctionné l'extrême droite. Selon des résultats partiels dévoilés jeudi 13 septembre, après dépouillement de 90% des voix, les libéraux ont obtenu 41 sièges sur 150 aux législatives anticipées de la veille aux Pays-Bas, les travaillistes suivant de près avec 37 sièges.

Selon la télévision publique néerlandaise, la nouvelle chambre basse du Parlement correspondra "approximativement" aux chiffres annoncés par cette nouvelle projection. Les résultats définitifs seront connus dans la matinée.

Un vote pro-européen

Les Néerlandais ont plébiscité mercredi deux partis pro-européens, libéraux et travaillistes, tandis que l'extrême droite de Geert Wilders a subi un revers dans un scrutin législatif considéré comme un baromètre du sentiment anti-européen, dans un des pays moteurs de la zone euro. Si ces résultats devaient se confirmer, le Premier ministre, Mark Rutte, devrait se succéder à lui-même et les Pays-Bas continuer à s'aligner sur l'Allemagne en matière d'austérité budgétaire sur la scène européenne.

"C'est un grand encouragement pour l'agenda que nous avons défendu pour sortir ce pays de la crise", a assuré Mark Rutte à ses partisans, rassemblés à La Haye, en référence aux premiers décomptes. Prudent, il a toutefois assuré vouloir attendre le décompte final avant de proclamer sa formation politique, WD (libéral), plus grand parti des Pays-Bas.    

Le parti d'extrême droite de Geert Wilders, europhobe et militant pour une sortie de la zone euro, enregistre un échec spectaculaire : il est crédité de 15 sièges, soit à peine un peu plus de la moitié des 24 obtenus aux législatives de 2010.

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