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Les robots humanoïdes, l'avenir de l'homme ?

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
De nombreux pays, Japon en tête, s’intéressent de très près à la robotique et à son évolution au sein de la société humaine.

Si le secteur industriel représente la très grande majorité du marché, la robotique de service  suscite de nombreux espoirs.
 
Les robots humanoïdes en phase d’expérimentation en seront-ils la concrétisation?
 

20 photos vous plongent dans cet univers futuriste.
(Vidéos: pour voir les robots en action, cliquez sur les liens)

Sorti des laboratoires de Toyota, le petit robot, inspiré du célèbre personnage de manga Astro Boy, s’envolera du Japon à bord d'une fusée, le 4 août 2013*, pour rejoindre la Station Spatiale Internationale.
 
Il peut se déplacer en micro-gravité, reconnaître des visages et enregistrer des images. Il pourra également discuter avec le spationaute Koichi Wakata, car sa mission est d'apporter un soutien moral à des personnes isolées.
 
Lors de sa présentation à la presse, l’androïde a déclaré: «Cela peut sembler être un petit pas, mais ce sera un grand pas pour un robot.»

*26'10
 (REUTERS / Toru Hanai (JAPAN - Tags: BUSINESS)
Conçu par Ben Schaefer, ingénieur et directeur d’une société d’humanoïdes, Carl est un robot barman qui peut préparer des cocktails et avoir de brèves conversations avec les clients.
 
Il officie dans l’établissement Robots and Lounge à Ilmenau, en Allemagne.
 
 (REUTERS / Fabrizio Bensch)
Cette hôtesse d’accueil nouvelle génération, créée par Future Robotics, peut orienter, informer et même imprimer des billets pour les visiteurs dans les musées, les restaurants ou tout autre lieu qui accueille du public.
 
Elle se déplace à 4 km/h, parle 30 langues, et est équipée d’une reconnaissance faciale, vocale et émotionnelle.  (REUTERS/Robert Pratta)
Cet enfant humanoïde a été  conçu en 2006 par le consortium RobotCub, composé de plusieurs universités européennes.
 
Les chercheurs de l’Inserm ont réussi à lui implanter un réseau neuronal similaire à celui de l’homme.
 
Ce cerveau artificiel simplifié lui permet d’apprendre et de comprendre des phrases, avec une structure grammaticale nouvelle. Il peut faire le lien entre deux phrases et en prédire la fin avant qu’elle ne survienne.
 
L'étude de la cognition robotique développementale est l'objectif principal des recherches. (REUTERS / Robert Pratta)
Développé par DFKI, un centre de recherche allemand pour l’intelligence artificielle, cet androïde a la possibilité de saisir différents objets et, si nécessaire, de les soulever en tenant compte de leur taille et de leur poids. (REUTERS / Fabrizio Bensch)
En février 2013, les journalistes découvrent Roboy, peu avant la présentation au Salon international de robotique Robots on Tour en mars.
 
Ce robot domestique est la dernière création du laboratoire d'Intelligence artificielle (AI Lab) de l'Université de Zurich.
 
La technologie d'entraînement à tendons artificiels, très proches de ceux des humains, a été développée par Maxon Motor.
 
Il a fallu à l’entreprise de nombreuses années d'expérience dans le domaine de la technologie médicale, l’automatisation industrielle et l’industrie spatiale pour obtenir cette efficacité dans le domaine de la robotique.
 
La possibilité d'exécuter des mouvements de haute précision permettra d’apporter une aide aux personnes à mobilité réduite et âgées. (REUTERS / Arnd Wiegmann)
En Chine, à Harbin, la capitale de la province du Heilongjiang, le premier restaurant entièrement tenu par des robots a ouvert ses portes en juin 2012.
 
La vingtaine qui y travaillent savent tout faire, préparer les nems, servir les clients,  débarrasser les tables et faire la vaisselle.
 
Et, surtout, ils sont moins exigeants au niveau salaire que les humains et ne rechignent pas à travailler le dimanche, précise le directeur de l’établissement. (REUTERS / Sheng Li)
Cet astronaute androïde est né du Programme Robonaut, une collaboration entre la NASA, la DARPA et General Motors.
 
Sa mission est d'aider les spationautes en apesanteur quand ils effectuent leurs sorties extravéhiculaires. (REUTERS / NASA / Handout)
En mars 2012, le petit robot sud-coréen, 1,20 mètre et 43 kilos, avait fait sensation au salon Innorobo.
 
Après avoir dansé et chanté des airs du célèbre groupe suédois Abba, il a offert des peluches aux petites filles et des fleurs aux élus locaux.
 
«Ma spécialité, c'est d’interagir avec le public. J'aime faire des cadeaux et des câlins», avait-il d’ailleurs déclaré à la presse.
 
Son visage peut exprimer dix émotions et est équipé d’une technologie de reconnaissance faciale, de localisation spatiale et sonore.
 
S’il n’est pour l’instant qu’un projet, il pourrait à l’avenir remplacer votre baby-sitter préférée ou encore le vieux chien de votre grand-mère, comme l’a conçu le laboratoire Kist (Korea Institute of Science and Technology). (REUTERS/Robert Pratta)
Les premières recherches en robotique du groupe japonais Honda datent de 1986. Mais il faut attendre l’an 2000 pour voir la naissance d’Asimo, acronyme d’Advanced Step in Innovative Mobility (étape avancée vers un moyen de mobilité innovant).
 
Pour ses concepteurs, il est l’humanoïde le plus avancé au monde.
 
S’il n’est pas commercialisé, car il reste un robot de recherche et de démonstration, Asimo sait faire beaucoup de choses. Il peut servir des boissons, changer de trajectoire en évitant les obstacles, pousser des objets à roulettes, courir, marquer des buts au foot, monter et descendre des escaliers et même parler le langage des signes.
 
Il a été pensé comme une machine autonome qui doit pouvoir déterminer seule son comportement, car son but est au final de cohabiter avec des êtres humains.
 
Aider les personnes âgées ou les handicapés à se déplacer sera l’une de ses premières missions. (REUTERS / Toru Hanai)
Si au premier abord attraper deux balles en même temps peut sembler un acte un peu futile pour un robot nouvelle génération, quand on y regarde d’un peu plus près, cela reste un exploit.
 
Car il faut coordonner les mouvements, en rapport avec la trajectoire et la vitesse de l’objet. 
 
Conçu pour l’assistance aux personnes âgées par le Centre aérospatial allemand DLR, ce robot domestique a de nombreux concurrents japonais. (REUTERS / Michael Dalder)
Ce robot humanoïde est autonome et programmable. Il est principalement utilisé dans les  laboratoires de robotique et dans les universités ou les écoles.
 
La société française Aldebaran Robotics qui le développe travaille aussi sur un programme de robothérapie destiné aux enfants autistes. (REUTERS/Aly Song)
En 2010, le jeune couple japonais Tomohiro Shibata et Satoko Inoue decident de faire officialiser leur union par I-Fairy, un robot fabriqué par la société Kokoro.
 
 (REUTERS / Yuriko Nakao)
Cette gynoïde hyperréaliste a été conçue par Tmsuk pour les apprentis dentistes.
 
En plus de pouvoir bouger la tête, sa bouche est remplie de technologie dernier cri. Elle peut l’ouvrir et la fermer selon sa fatigue, bouger la langue, cligner des yeux et surtout, car là est son principal intérêt, hurler de douleur si le jeune médecin commet des erreurs et touche des zones sensibles.
 
Elle peut aussi simuler un étouffement, tousser, éternuer, bouger les bras et discuter avec son médecin. (REUTERS / Kim Kyung-Hoon)
Dans le cadre du développement des programmes pour personnes âgées ou handicapées, Robovie-II, de la société japonaise ATR, va faire les courses.
 
Après avoir accueilli le client, il porte son panier et lui rappelle sa liste de courses au préalable programmée et transmise via une plateforme. (REUTERS/Sheng Li)
Ni japonais, ni sud-coréen, ce robot a été conçu par l'ingénieur Hô Vinh Hoàng de la compagnie de jouets vietnamienne Tosy. Conçu pour jouer au tennis de table contre un être humain, il améliore ses performances à chaque set. (REUTERS / Kim Kyung-Hoon)
Cette gynoïde japonaise n’a pas d’autre ambition pour l’instant que d’être un produit de divertissement, selon le directeur de ce programme, Shuji Kajida.
 
Conçue par l’Institut public Japonais des technologies industrielles avancées, sa fonction officielle est de défiler comme top model sur les podiums.
 
Son but est de reproduire le plus parfaitement possible la gestuelle et les expressions humaines comme l’étonnement, la peur ou la colère. (REUTERS/Toru Hanai)
Si  Hitachi travaille sur les robots humanoïdes depuis 1970, il a fallu attendre mars 2005 pour qu’il présente son premier androïde, Emiew (Excellent Mobility and Interactive Existence as Workmate).
 
La grande nouveauté par rapport au célèbre robot de type Asimo est sa conception sur roulettes. Cette différence lui permet d’être plus rapide pour effectuer les taches simples auxquelles il est destiné, comme transporter des objets, transmettre des messages, etc.
 
Au final, ces robots doivent pouvoir s’intégrer dans des lieux de vie humaine comme les usines, les hôpitaux et, bien sûr, le domicile. (REUTERS / Yuriko Nakao YN / SA /)
Né en 1999, ce petit chien gris argenté est le premier robot de compagnie développé et commercialisé par le laboratoire des Créatures numériques de Sony.
 
Pour ajouter un semblant de réalité, Aido n’obéit pas obligatoirement à son maître. Selon les ordres que celui-ci lui donne et comment il s’en occupe, le robot canin évolue d’une certaine façon.
 
Doté d’une reconnaissance vocale et autonome, il peut se déplacer, remuer la queue, prendre un os dans sa bouche, donner la patte et jouer à la balle.
 
Même si en 1999, les 3000 unités commercialisées et destinées au marché japonais furent vendues en 20 minutes, cela n’a pas empêché Sony, alors en pleine difficulté financière, d’abandonner le projet le 26 janvier 2006. (AFP PHOTO/Yoshikazu TSUNO)
Les chercheurs de l'Université de Tokyo viennent de mettre sur pied un groupe de musique.
 
Accompagnés de la chanteuse pop Amoyamo, Mach, Cosmo et Achoura ont donné leur premier concert le 24 juin 2013 au Liquid Room de Tokyo. (REUTERS / Toru Hanai)

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