Cet article date de plus de treize ans.

Malgré les incendies, pas de changement politique en Grèce

Le Premier ministre grec, Costas Caramanlis, est assuré de conserver son poste : son parti, la Nouvelle Démocratie, a remporté les élections législatives anticipées organisées dimanche.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France ©Reuters/ Yiorgos Karahalis)

Ce n'était pourtant pas gagné d'avance : les incendies qui ont ravagé le sud du pays le mois dernier, faisant 66 morts, avaient également fait des dégâts dans la popularité de Costas Caramanlis. Il avait été très critiqué pour sa gestion de la crise.
Mais les électeurs ne lui en ont apparemment pas tenu rigueur : avec 42,12% des voix, les conservateurs de Nouvelle Démocratie obtiennent une courte majorité de sièges au Parlement, 153 sur 300.
Les partisans de Costas Caramanlis sont descendus très tôt dans la rue pour manifester leur joie, et sans doute aussi leur soulagement.

Les socialistes du Pasok, emmenés par Georges Papandréou, ont donc échoué à capitaliser sur le mécontentement populaire du mois dernier et restent dans l'opposition : ils recueillent 38,2% des suffrages. Papandréou a reconnu cette nuit la défaite de son camp qui n'obtient que 102 sièges contre 117 dans la dernière assemblée.

Le petit parti LA.O.S, avec un peu plus de 3%, devient le premier parti d'extrême-droite à faire son entrée au Parlement depuis 1974.

Costas Caramanlis a 51 ans, il est arrivé au pouvoir en 2004. La Grèce connaît l'une des plus fortes croissances de la zone euro : + de 4%.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.