Armée française : l'entraînement des soldats a évolué avec la guerre en Ukraine

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
À l'école de l'infanterie de Draguignan, dans le Var, les soldats ne se préparent plus seulement à des conflits de type asymétrique contre des groupes terroristes, mais à une guerre dite de "haute intensité", comme celle qui se déroule actuellement en Ukraine.
Armée française : l'entraînement des soldats a évolué avec la guerre en Ukraine À l'école de l'infanterie de Draguignan, dans le Var, les soldats ne se préparent plus seulement à des conflits de type asymétrique contre des groupes terroristes, mais à une guerre dite de "haute intensité", comme celle qui se déroule actuellement en Ukraine. (france 2)
Article rédigé par France 2 - A. Lay, S. Guillemot, L. Barbier
France Télévisions
France 2
À l'école de l'infanterie de Draguignan, dans le Var, les soldats ne se préparent plus seulement à des conflits de type asymétrique contre des groupes terroristes, mais à une guerre dite de "haute intensité", comme celle qui se déroule actuellement en Ukraine.

Avec la guerre en Ukraine, l'entraînement des soldats français a évolué. Les militaires de l'école de l'infanterie à Draguignan (Var) savent qu'un jour, peut-être, ils pourraient être envoyés en Ukraine. Les tranchées sont l'un des grands enseignements du conflit ukrainien. Une tranchée a été creusée en 2023 sur un terrain du sud de la France. Tapis au sol, les élèves ont de 18 à 24 ans. Ils tentent ce jour-là de résister à un assaut ennemi.

Des soldats également formés aux drones

Les élèves sont également formés à l'utilisation des drones, afin de trouver les coordonnées précises des ennemis. Mais les drones, massivement utilisés en Ukraine, sont surtout des drones qui larguent des engins explosifs. Les drones kamikazes n'arriveront dans l'armée française qu'entre 2025 et 2026. Contrairement aux dix dernières années, les soldats ne se préparent plus seulement à des conflits de type asymétrique contre des groupes terroristes, comme au Mali par exemple, mais à une guerre dite de "haute intensité". Même si Emmanuel Macron a déclaré qu'il n'excluait pas l'envoi de troupes au sol un jour en Ukraine, pour l'heure, aucun déploiement n'est envisagé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.