Explosion sur le pont de Crimée : l’hypothèse d’un camion piégé avancée par les enquêteurs russes
Dimanche 9 octobre, 24 heures après l’attaque du pont stratégique reliant la Russie à la Crimée, Vladimir Poutine vient, dimanche soir, de désigner les services secrets ukrainiens comme responsables de cette opération. Il tiendra lundi 10 octobre un nouveau conseil de sécurité.
Dimanche 9 octobre, le trafic des voitures a repris sur la moitié de la chaussée sur le pont de Crimée. Le tablier est coupé net à l’endroit de l’explosion. Des ouvriers tentent de sécuriser ce qu’il reste de la route. Vu du dessous, le train qui transportait du carburant est calciné. Les barrières du pont se sont tordues sous l’effet de la chaleur. À la sortie du pont, côté Crimée, un immense embouteillage s’étire sur 22 km de long.
L’hypothèse d'un camion piégé avancée par les Russes
Plusieurs automobilistes tiennent à afficher leur soutien au pouvoir russe. "Les gens passent par ici pour aller travailler, ce n’est pas seulement pour des marchandises. C'est du terrorisme, c’est clair", affirme l'un d’eux. Dans la file figurent beaucoup de Russes venus passer des vacances en Crimée. Chaque voiture est soigneusement contrôlée et les bagages sont passés au rayon X, car les enquêteurs russes avancent l’hypothèse d’un camion piégé. D’après les médias russes, photo à l’appui, c’est un homme d’une cinquantaine d'années qui le conduisait.
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