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Crise en Ukraine : des pourparlers entre la Russie et les Etats-Unis se tiendront en janvier

Ces discussions, qui débuteront le 10 janvier, visent à permettre une désescalade des tensions autour de l'Ukraine. Kiev et ses alliés occidentaux accusent Moscou d'avoir massé des dizaines de milliers de militaires à sa frontière.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des gardes-frontières ukrainiens à la frontière avec la Russie, près de Soumy (Ukraine), le 21 décembre 2021. (UKRAINIAN BOARD GUARD PRESS OFF / AP)

Les Etats-Unis et la Russie ont annoncé, mardi 28 décembre, s'être entendus sur la tenue le 10 janvier de pourparlers sur l'Ukraine et la sécurité en Europe. Ces discussions visent à permettre une désescalade des tensions autour de l'Ukraine. Kiev et ses alliés occidentaux accusent Moscou d'avoir massé des dizaines de milliers de militaires à sa frontière.

En tête des revendications russes, formulées dans des projets de traités remis aux Etats-Unis et à l'Otan, l'interdiction de toute expansion future de l'Alliance atlantique ainsi que de toute coopération militaire dans ce que la Russie considère comme sa zone d'influence.

Moscou dément toute velléité belliqueuse

"Le 10 janvier sera le jour principal des consultations bilatérales russo-américaines" prévues à Genève, a déclaré mardi le vice-ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov, à l'agence Tass, estimant qu'un accord ne sera pas trouvé en "un seul jour". Peu auparavant, un porte-parole du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis avait annoncé à l'AFP que les négociations du 10 seraient notamment suivies le 12 janvier d'un rendez-vous Otan-Russie.

Moscou dément toute velléité belliqueuse et se présente au contraire comme la cible de "provocations" des Occidentaux qui soutiennent politiquement et militairement l'Ukraine. Le Kremlin réclame des "garanties de sécurité", en particulier l'engagement de l'Otan à ne pas s'élargir en ex-URSS, notamment à l'Ukraine. Le président russe, Vladimir Poutine, a brandi la semaine dernière la menace de mesures "militaires et techniques" si ses revendications n'étaient pas entendues.

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