Crise en Ukraine : Joe Biden annonce des sanctions contre la Russie
Le président des Etats-Unis a déclaré qu'il était toujours ouvert au dialogue avec Vladimir Poutine. Pour preuve, les sanctions annoncées à l'encontre de la Russie sont pour le moment assez mesurées.
Les occidentaux ont riposté à coup d’annonces et une prise de parole était attendue depuis l’annonce de Vladimir Poutine, celle de Joe Biden. "Poutine n’a pas l’intention de poursuivre des dialogues de paix. Il a attaqué le droit de l’Ukraine à exister et il menace des membres de l’Otan et des pays qui sont devenus des démocraties. On peut toujours éviter le pire, car les Etats-Unis et leurs alliés sont ouverts à toutes les solutions diplomatiques, si elles sont sérieuses", a ainsi déclaré le président américain.
Sur place à Washington, Loïc de La Mornais détaille les sanctions prises par les Etats-Unis contre les élites russes. "Joe Biden a parlé d’une invasion de la Russie. Les sanctions annoncées sont l’impossibilité pour la Russie d’accéder aux marchés occidentaux, des sanctions économiques sur deux banques russes importantes, sur des proches de Vladimir Poutine et aussi l’arrêt du gazoduc Nord Stream 2", développe-t-il.
Pas de quoi inquiéter Poutine
Des sanctions relativement mesurées, issues de la volonté de maintenir la discussion ouverte. Car comme l’a déclaré Joe Biden, il est encore temps d’éviter le pire. "Il n’y aura pas de soldats américains déployés en Ukraine. En revanche, 80 000 d’entre eux sont positionnés dans les pays voisins de l’Otan comme la Roumanie ou la Pologne. S’il venait à y avoir une invasion de l’Ukraine avec des bavures aux frontières de ces pays, avec des morts américains, il faut voir ce qu’il pourrait se passer", souligne Loïc de La Mornais.
Cette prise de position de Joe Biden peut-elle effrayer Vladimir Poutine ? "Il est assez mesuré, assure Nicolas Tenzer. Il y a quand même une étape franchie par les Américains. Mais il est certain que cela ne suffira pas et qu'il faudra peut-être intervenir d’une manière différente, plus stratégique, pour soutenir l’Ukraine", explique Nicolas Tenzer.
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