Dans la Loire, le football facteur d'intégration pour un jeune Ukrainien
Pavlo, un réfugié ukrainien de 10 ans fait désormais partie de l'équipe de football de Sorbiers dans la Loire. Cette activité réconforte le jeune garçon, loin des combats dans son pays. Une intégration réussie grâce au sport.
Sur le terrain du club de Sorbiers la Talaudière dans la Loire, avec son maillot floqué STF, Pavlo est un joueur comme les autres. Après avoir a fui l'Ukraine avec sa mère il y a quelques semaines, il a rapidement trouvé un club de football pour l'accueillir. Un réconfort pour le jeune garçon qui peut à nouveau chausser les crampons, loin de la guerre.
Je suis content d'être ici. Quand je joue au foot, c'est comme avant la guerre et ici je me suis fait de nouveaux amis;
Pavloréfugié ukrainien
Si l'enfant ne parle pas encore français, il s'appuie sur un copain de son équipe, lui aussi d'origine ukrainienne. Elias lui sert donc d'interprète, conscient de ce que le football peut apporter à son nouveau camarade.
Ça l'aide, ça lui fait penser à autre chose, parce qu'il pense souvent à la guerre en Ukraine, il s'inquiète pour son père.
Elias9 ans
Le ballon rond comme langage universel
Pavlo a été immédiatement adopté par l'équipe de football de Sorbiers et s'est fondu dans le groupe. Son entraîneur ne tarit pas d'éloges le concernant. Vincent Sorlin loue en effet ses qualités de joueur, son esprit d'équipe et sa capacité d'adaptation lors de l'entraînement et pendant les matchs. Une intégration complétement réussie grâce au football comme aime à le souligner l'adjoint aux sports de la commune.
Il arrive à rire, il est content, il ne parle que de foot, il arrive à l'heure. A l'école ça se passe très bien, le sport est un vrai facteur d'intégration, là on en a la preuve vivante.
Olivier VilletelleAdjoint aux sports à la mairie de Sorbiers
Une intégration qui ne lui fait pas oublier son pays d'origine et si Pavlo se reconstruit grâce au football, il espère bien rentrer un jour en Ukraine.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.