Guerre en Ukraine : Washington demande la libération "immédiate" du journaliste américain arrêté en Russie
Ce qu'il faut savoir
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a réclamé, dimanche 2 avril, la libération "immédiate" du journaliste américain arrêté cette semaine en Russie pour des soupçons d'espionnage, lors d'un appel téléphonique au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Anthony Blinken a également "fait part de la grande préoccupation des Etats-Unis au sujet de la détention inacceptable par la Russie d'un journaliste américain", a rapporté un porte-parole du département d'Etat. De son côté, Moscou a dénoncé dans un communiqué un "tapage médiatique" occidental et "la claire intention de donner à cette affaire une dimension politique". Au téléphone, Sergueï Lavrov a répété à son homologue américain les accusations d'espionnage proférées par les autorités russes à l'encontre du journaliste.
>> Ce direct est à présent terminé.
L'armée russe est en proie à "une consommation excessive d'alcool" dans ses rangs, selon les autorités britanniques. "Les commandants russes considèrent probablement que l'abus d'alcool omniprésent est particulièrement préjudiciable à l'efficacité au combat". C'est le constat dressé par une note du ministère de la Défense britannique, publiée dimanche sur Twitter (en anglais) et relayée par le journal The Guardian (en anglais). Selon cette note, "le 27 mars 2023, une chaîne d'information russe Telegram a fait état d'un nombre 'extrêmement élevé' d'incidents, de crimes et de décès liés à la consommation d'alcool au sein des forces russes déployées" en Ukraine.
De nouvelles frappes meurtrières à l'est en Ukraine. Le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriy Yermak, a annoncé dimanche sur Twitter (en anglais) que les Russes avaient "effectué un bombardement massif" sur Kostiantynivka, près de Bakhmout, à l'est du pays, faisant au moins trois morts et six blessés.
Volodymyr Zelensky salue la résistance ukrainienne contre "la plus grande force contre l'humanité de notre temps". Le dirigeant ukrainien s'est exprimé à Boutcha, un an jour pour jour après la découverte de corps de civils tués dans cette ville devenue symbole des atrocités commises par les Russes. Moscou a de son côté démenti à plusieurs reprises toute implication et évoqué une "mise en scène" de l'Ukraine et de ses alliés. "Peuple ukrainien ! (...) Vous avez arrêté une force qui méprise et veut détruire tout ce qui a de l'importance pour les gens", a lancé dimanche Volodymyr Zelensky.
Le président ukrainien dénonce la "faillite" des Nations unies. La Russie a pris samedi la présidence du Conseil de sécurité pour le mois d'avril. En réaction, le chef de l'Etat ukrainien a dénoncé : "Il est difficile d'imaginer quelque chose qui prouve (davantage) la faillite complète de telles institutions." "Il n'y a aucune forme de terreur que la Russie n'ait déjà exercée", a-t-il poursuivi, appelant à une "réforme des institutions mondiales, y compris du Conseil de sécurité de l'ONU".
Un "point sur la situation militaire en Ukraine" avec Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat français a évoqué avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky "les efforts diplomatiques à mener pour organiser un sommet sur la paix", lors d'une conversation téléphonique, samedi. Emmanuel Macron "a réitéré son soutien à l'Ukraine pour mettre un terme à l'agression russe", a précisé la présidence française dans un communiqué.