Guerre en Ukraine : Zelensky déclare que les combats sur la ligne de front sont "durs" mais que Kiev "domine"
Ce qu'il faut savoir
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a admis jeudi 3 août que sa contre-offensive était difficile mais il a assuré que ses troupes dominaient les forces russes. "Les occupants tentent de toutes leurs forces d'arrêter nos gars. Les combats sont très violents", a-t-il reconnu dans son message quotidien, assurant néanmoins que "quoi que fasse l'ennemi, c'est l'armée ukrainienne qui domine". Ce direct est désormais terminé.
Washington accuse Moscou d'"agression" sur "le système alimentaire mondial". Le chef de la diplomatie américaine a accusé jeudi la Russie d'utiliser l'accord céréalier de la mer Noire, dont elle s'est retirée en juillet, pour faire du "chantage". Antony Blinken s'exprimait à New York devant le Conseil de sécurité de l'ONU, dont les Etats-Unis ont pris la présidence mensuelle mardi. Il a aussi dénoncé l'"agression" de Moscou sur "le système alimentaire mondial" et déclaré que "la faim ne doit pas être transformée en arme de guerre".
L'Allemagne exclut de livrer des missiles de longue portée à Kiev. Une décision sur les Taurus, des missiles de croisière air-sol d'une portée de plus de 500 km, "n'est pas prioritaire", a déclaré Boris Pistorius, ministre de la Défense allemand. Emboîtant le pas au Royaume-Uni, la France a annoncé en juillet la livraison à l'Ukraine de missiles franco-britanniques de longue portée Scalp.
Des attaques de drones déjouées dans les deux camps. La Russie affirme avoir détruit sept drones ukrainiens sur son sol. Ces engins se trouvaient dans la région de Kalouga, à moins de 200 km de Moscou. L'incident n'a pas fait "de victimes, ni de dégâts", a par ailleurs assuré le ministère de la Défense russe. L'Ukraine affirme de son côté avoir abattu une quinzaine de drones explosifs "Shaded" lancés sur Kiev, dans la nuit de mercredi à jeudi. "Selon les informations disponibles pour le moment, il n'y a eu ni victime ni dégât dans la capitale", a précisé le chef de l'administration militaire de la capitale ukrainienne. L'alerte aérienne, la 820ᵉ à Kiev depuis le début de l'invasion russe en février 2022, a duré trois heures.
Plus de 230 000 soldats russes recrutés depuis le début de l'année. "Du 1er janvier au 3 août (...), plus de 231 000 personnes ont été acceptées sous contrat", a déclaré jeudi Dmitri Medvedev, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe. Il n'a pas précisé de quelle période d'entraînement ont besoin ces recrues avant de rejoindre les unités sur le front.