Guerre en Ukraine : Kiev affirme que son armée est prête à lancer sa contre-offensive "demain, après-demain ou dans une semaine"

Article rédigé par Fabien Magnenou, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Oleksii Danilov, secrétaire du Conseil national de sécurité ukrainien à Kiev (Ukraine), le 21 février 2022. (ANATOLII SIRYK / AVALON / MAXPPP)
Le secrétaire du Conseil national de sécurité d'Ukraine a précisé, dans un entretien accordé à la BBC, samedi, que la chronologie de cette contre-offensive devait rester secrète.

Ce qu'il faut savoir

Oleksiï Danilov, secrétaire du Conseil national de sécurité d'Ukraine, a assuré, samedi 27 mai, que l'Ukraine était prête à lancer une contre-offensivedans un entretien à la BBC. "Cela pourrait arriver demain, après-demain ou dans une semaine", mais la chronologie est secrète, a-t-il précisé, car Kiev n'a "pas le droit de se tromper". Cet entretien a été interrompu par un appel de Volodymyr Zelensky au haut fonctionnaire, pour le convoquer à une réunion dédiée à cette question. 

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L'Union européenne dénonce le transfert d'armes nucléaires russes vers la Biélorussie. "Une étape vers une escalade extrêmement dangereuse." C'est par cette formule que le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné le transfert d'armes nucléaires de la Russie vers la Biélorussie voisine. Annoncée jeudi par l'autocrate biélorusse, Alexandre Loukachenko, sans confirmation du Kremlin pour l'instant, cette manœuvre a été reçue "extrêmement négativement" par le président américain, Joe Biden, a fait savoir la Maison-Blanche.

Des ogives nucléaires russes sont en route vers la Biélorussie. C'est ce qu'a affirmé le président biélorusse Alexandre Loukachenko, confirmant une annonce faite en mars par Vladimir Poutine. "Le transfert des charges nucléaires a commencé", a-t-il déclaré vendredi dans une vidéo diffusée sur Telegram, sans être en mesure d'indiquer si les armes en question étaient déjà dans son pays. La Russie, de son côté, n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat.

Nouveau bilan après le bombardement d'un hôpital à Dnipro. La frappe attribuée à l'armée russe sur une clinique de cette ville a fait deux morts et 32 blessés, a annoncé samedi matin sur Telegram le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Sergueï Lysak. Les opérations de secours et de recherche dans les décombres ont par ailleurs pris fin, a annoncé le responsable."Ils ne reculent devant rien. Ils continuent de commettre leurs crimes contre des civils chaque jour", a-t-il dénoncé en évoquant l'armée russe.

L'Ukraine réclame des missiles de croisière à l'Allemagne. Kiev a adressé une demande officielle à Berlin concernant des missiles de croisière air-sol, de type Taurus avec une portée d'au moins 500 km, a déclaré samedi le ministère allemand de la Défense à l'AFP. La livraison de ce type d'arme, capable de toucher des cibles loin derrière l'actuelle ligne de front, et notamment sur le territoire russe, fait toujours débat au sein du gouvernement allemand.