Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron promet l'envoi d'une aide "dans les prochaines heures" après la destruction du barrage de Kakhovka
Ce qu'il faut savoir
Le locataire de l'Elysée a réagi au lendemain de la destruction du barrage de Kakhovka. "Nous enverrons dans les toutes prochaines heures une aide pour répondre aux besoins immédiats", a promis Emmanuel Macron sur Twitter, condamnant un "acte odieux qui met en danger les populations". Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères français précise qu'Emmanuel Macron s'est entretenu avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, mercredi. Durant cet échange, le président français a "exprimé le souhait qu'une aide humanitaire soit apportée aux populations ukrainiennes touchées par les inondations résidant dans les territoires contrôlés par l'armée russe." Ce direct est terminé.
Vladimir Poutine accuse Kiev d'un "acte barbare". "L'acte barbare ayant visé à détruire la centrale hydroélectrique de Kakhovka dans la région de Kherson a conduit à une catastrophe environnementale et humanitaire à grande échelle", a déclaré le président russe lors d'une conversation téléphonique avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
L'ONU dénonce "une nouvelle conséquence dévastatrice de l'invasion russe". Pour Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, "la tragédie d'aujourd'hui est un nouvel exemple du prix terrible de la guerre pour la population". Et le chef de l'ONU d'insister : "Les vannes de la souffrance débordent depuis plus d'un an. Cela doit s'arrêter."
Les évacuations par bus et par train se poursuivent. "La situation la plus difficile a lieu dans le district de Korabelny de la ville de Kherson. Jusqu'à présent, le niveau de l'eau s'est élevé de 3,5 m, plus de 1 000 maisons sont inondées", dans cette cité reprise aux Russes par les Ukrainiens en novembre 2022, a déclaré un responsable de la présidence ukrainienne.
Un pipeline géant ciblé. La Russie a accusé "un groupe de sabotage ukrainien" d'avoir fait exploser le pipeline d'ammoniac entre Togliatti et Odessa. Moscou assure que l'attaque a eu lieu près de Massioutovka, un petit village dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, et qu'elle a fait plusieurs blessés (dont des civils).